Louis Malle, « Lacombe Lucien » en comparaison avec Louis Malle, « Au revoir les enfants »
Facharbeit
im Fach Französisch
am
Stadtgymnasium Köln-Porz
vorgelegt von
Gereon Schüller
Köln, Februar 2001

Préface

Nous vivons à une époque où la xénophobie et l'antisémitisme sont toujours actuels. Louis Malle, un des réalisateurs les plus importants de la vingtième siècle, montre dans deux de ses films la situation française sous l'occupation allemande. Avec ces films, il dessine les destins de deux personnes.
Cette « Facharbeit » doit montrer les différences et ressemblances de ces histoires-ci.
Elle analyse les situations dans lesquelles les caractères analogues se trouvent.
J'espère qu'elle aide à comprendre les deux films et les sentiments que l'auteur - qui vivait dans cette époque - veut exprimer.
C'est pourquoi j'ai aussi pris des commentaires qu'il a dites sur son travail.
Pour comprendre les circonstances historiques j'ai essayé d'extraire les passages les plus frappants du livre incendiaire « Juif ou Français », publié par le gouvernement Vichy en 1942.
Je sais qu'il faut être très sensible si on prend un texte tellement raciste comme ce livre.
Mais je pense qu'il faut aussi comprendre les tendances françaises à cette époque-là.
La majorité du livre est inutile parce qu'il ne consiste que des accusations contre les juifs, mais je pense qu'il y en a des passages qui montrent l'attitude envers les juifs.
 
 

Table de matières

Préface
Table de matières
Introduction
Lacombe Lucien Résumé du contenu
Les personnages principaux Lucien
Jean-Bernard
La famille Horn
Au revoir les enfants Résumé du contenu
Les personnages principaux Julien
Bonnet
Joseph
Comparaison des textes Peut-on comparer les deux films?
Le rôle de l'occupation les Allemands
les Collaborateurs
La résistance
Le contexte historique
Comparaison de personnages analogues Lucien-Joseph
Bonnet-Horn
Peyssac-Père Jean
Le reflet des expériences de l'auteur
Conclusion
Annexe
Remarques
Bibliographie
Images
 

Introduction

Louis Malle qui est mort en 1995 a fait deux films sur l'occupation. Entre les deux films, il y a un intervalle de 16 ans. Qu'est-ce que Malle a changé dans le deuxième film ? Pourquoi a-t-il choisi de faire deux films, pourquoi était-ce nécessaire ?
Pour répondre à cette question, il est nécessaire de connaître les deux films. On ne peut pas attendre que tout le monde connaisse les films. C'est pourquoi cette « Facharbeit » consiste de trois parties : Bien sûr, on ne peut pas isoler les films de leur contexte historique. Une partie subordonnée décrit le contexte à l'aide d'un livre qui traite de l'occupation. Aussi, on y trouve un extrait du livre « Juif ou Français », publié en 1942. J'espère que l'extrait fait comprendre l'attitude française.
Je pense que la comparaison aide à comprendre le progrès de l'auteur et sa motivation que je montre aussi dans la partie « Le reflet des expériences de l'auteur ».
Dans l'annexe on trouve des images des deux films et de l'occupation.
 

Lacombe Lucien

Résumé du contenu

L'action se déroule pendant la deuxième guerre mondiale sous l'occupation allemande. Le film traite d'un garçon qui s'appelle Lucien Lacombe, domestique dans un hospice. Quand il rentre à son village, il parle avec Peyssac, son vieux professeur qui est dans la résistance. Il lui demande s'il peut entrer au maquis. Mais Peyssac le refuse.
Après cette réponse, il décide d'aller en ville. Quand il fait nuit, il est découvert par un agent de la police allemande. On l'interroge dans un hôtel et lui donne de l'alcool. Il dénonce Peyssac.
Il commence à travailler avec la police allemande. Le chef, Jean-Bernard, va avec lui chez un tailleur juif, M. Horn, qui doit tailler un costume pour Lucien.
Avec Jean-Bernard, il arrête un membre de la résistance avec sa famille.
Cinq jours après, Lucien emporte son costume. Il rencontre la fille d'Horn, France. Le soir, il apporte des bouteilles du champagne pour France. Horn dit à sa fille et sa femme de boire mais la mère ne veut pas en boire. La relation avec France devient de plus en plus importante. Il la ramène à l'Hôtel Des Grottes où la police allemande travaille. Ils dansent et France boit beaucoup. Le matin, France et Lucien se trouvent dans le même lit.
Jean-Bernard et son amie Betty s'enfuient en voiture pour l'Espagne. Dans l'après-midi, Lucien trouve les deux dans le bas-côté, abattus à la mitraillette.
La mère de Lucien le visite chez les Horn. Elle lui dit qu'elle a reçu un cercueil, ça veut dire la résistance veut assassiner Lucien.
Peu après, Horn arrive à l'Hôtel Des Grottes pour visiter Lucien. Quand Faure, un autre policier le voit, il alarme la « Kommandantur ». On l'emmène.
Lucien trouve un prisonnier qui lui offre de venir avec lui, mais il ne veut pas. Quand il descend, il voit que le maquis a tué tous ses collègues.
Lucien se dirige vers la maison des Horn pour les sauver. Mais la SS est déjà là. Lucien tue un Allemand et s'en va avec France et la mère.
Il trouve une maison vide et s'y installe. Il y passe un dernier temps heureux.
À la fin du film, on apprend que la résistance l'a condamné à mort et exécuté.
 

Les personnages principaux

Les citations suivantes se réfèrent à « Lacombe Lucien », indiqué dans la Bibliographie.

Lucien

Il fait un travail inférieur, sa mère vit avec un autre homme, pendant que son père est en prison. Il ne sait pas quoi faire, on peut dire qu'il s'ennuie.
Alors, il décide de travailler dans la résistance. Mais son professeur Peyssac ne veut pas travailler avec lui.
Par hasard, il aperçoit l'Hôtel des Grottes et aide la police.
Alors, ça veut dire qu'il n'aide pas les Allemands mais cherche plutôt un passe-temps.
Quand il rencontre M. Horn, il trouve quelqu'un qui s'occupe un peu de lui et qui ne veut rien de lui.
Mais ses émotions amoureuses sont plus fortes. Il tombe amoureux, il veut posséder France. Quand il n'arrive pas à la gagner en l'impressionnant (par exemple il l'aide à l'épicerie), il utilise son pouvoir. Et elle ne peut pas non plus résister parce qu'elle craint sa colère.
À cause de cette amour, il tue un soldat et sauve France et sa mère. Il retourne à la nature, il chasse encore une fois.
Mais le sauvetage de France et sa mère ne peut pas le protéger contre la résistance. Il est condamné à mort et exécuté.
Il trompe tout le monde : sa mère, la résistance, les Allemands et M. Horn. Il tue sans réfléchir, il n'a pas de respect, ni pour les animaux chassés ni pour les hommes.
Ces traits de caractère montrent qu'il est nihiliste. Il ne croit pas à personne, il ne pense pas à l'avenir, il vit sa vie sans égard pour les autres et ni pour lui-même.
 

Jean - Bernard

Il travaille pour les Allemands et il est redouté par la résistance. Il arrête les membres de la résistance en utilisant des trucs, par exemple il dit qu'il a une jambe malade pour convaincre le docteur.
Il utilise son pouvoir pour exploiter M. Horn. Il le protège et Horn doit lui payer de l'argent et tailler gratuitement.
Mais il a aussi peur. Il se rend compte que la guerre est presque perdue, que les alliés ont débarqués en Normandie ces jours. Pour survivre la fin de la guerre, il décide d'aller avec Betty en Espagne.
Il implique Lucien quoiqu'il sache que Lucien n'a pas de chance parce que l'occupation allemande est presque finie.
Alors, on peut dire que Jean-Bernard est un collaborateur qui collabore parce qu'il défend ses intérêts comme son amie Betty qui collabore aussi parce qu'il veut être actrice à la Continental1.
Mais quand le deux décident de s'enfuir en Espagne, il sont abattus par la résistance.
 

La famille Horn

M. Horn sait qu'il est cherché, il sait qu'il n'y a pas de chance de survivre l'Holocauste.
Mais il essaie de se cacher. Pour gagner de la sécurité, il donne de l'argent à Jean-Bernard et en plus il doit tailler. Nous savons qu'il connaissait le père de Jean-Bernard (p. 52).
Il reste très gentil, même si la situation ne prête pas à rester gentil. Quand Lucien le terrorise, il ne veut pas qu'il quitte. Quand Lucien veut sa fille, il ne l'arrête pas. Mais il ne peut plus endurer cette situation. Alors, il se jette dans «la gueule du loup» pour être déporté.
Sa femme est différente. Elle n'a pas de confiance en les Allemands, ni en collabos, c'est à dire qu'elle se méfie de Lucien. Elle se trompe parce que c'est lui qui la sauve.
La fille est très différente de ses parents. Elle pense que Lucien est son sauvetage, et elle a raison d'une certaine manière.
Elle ne veut plus être juive, elle veut être libre. Alors, elle fait de la « collaboration horizontale » (Seidler, p. 23).
Dès les dernières scènes du film, on comprend qu'elle partage avec Lucien l'affinité à la nature.

Au revoir les enfants

Résumé du contenu

Julien Quentin est élève d'un internat en Île-de-France en 1944. Il part de Paris parce que les vacances de Noël sont terminées. Quand il arrivé à l'internat, trois garçons nouveaux entrent. Julien s'intéresse pour un de ces garçons qui s'appelle Jean Bonnet. On apprend que Jean est meilleur élève que Julien aux cours. Julien est déçu quand Jean dit que son meilleur ami s'appelle Négus parce que Julien espère devenir son meilleur ami.
Après, Julien va chez Joseph qui travaille à la cuisine pour changer de la confiture contre timbres, une sorte de marché noir.
Le soir, les autres élèves jouent un mauvais tour à Bonnet.
Quand Julien confesse chez le Père Jean, le téléphone sonne et on écoute un dialogue étrange.
Le jour prochain, les élèves vont aux bains-douches publiques. Boulanger, un élève dit que les communistes sont plus dangereux que les Allemands. Ils entrent dans la baignoire qui est interdite aux juifs. Dans la baignoire, il y a des Allemands qui disent des choses gentilles sur Bonnet.
Les miliciens perquisitionnent le collège parce qu'ils cherchent un réfractaire. C'est le surveillant Moreau, mais il peut se cacher dans les W.-C.
Dans le casier de Bonnet, Julien trouve un livre. Sur la première page, on peut lire le surnom, mais le nom de famille a été raturé. Sur la page opposée, Julien peut lire le nom « Kippelstein ».
Au cours de grec, Bonnet n'écrit pas la dictée. Il dit à Julien qu'il vient de Marseille et qu'il n'a pas appris le grec. Il ne veut pas parler de sa mère et de son origine.
Les élèves jouent au foulard. Un groupe remarque que Julien et Bonnet manquent. Ils se sont perdus dans la forêt. Il fait nuit. Les deux marchent. Tout à coup, ils voient deux phares. C'est une voiture. Quand ils voient que ce sont des soldats allemands, ils se jettent dans les arbres, mais les soldats les rattrapent. Ils sont très gentils. Ils les ramènent à l'internat. Un soldat dit qu'il sait où l'internat est parce que les bavarois sont aussi catholiques. Ils informent le Père Hippolyte que la forêt est interdite aux civils après 20 heures.
À l'infirmerie, Julien offre de la tartine de pâté à Bonnet. Mais celui-ci ne veut pas. Julien constate que Bonnet ne veut pas en prendre parce que c'est du cochon et que Bonnet s'appelle Kippelstein. Bonnet attaque Julien.
Le dimanche Julien, François, Bonnet et Mme Quentin mangent dans un restaurant. Quand ils mangent, deux miliciens entrent et demandent les papiers d'un monsieur qui est juif. Ils lui disent de quitter le restaurant, mais un officier allemand se lève et dit aux miliciens de quitter. En rentrant, les Quentin voient Joseph avec une fille.
Le soir, les élèves regardent un film de Charlie Chaplin. Aussi le Père Jean rit. Le matin, Julien confesse à Bonnet qu'il pisse au lit. Mme Perrin, la cuisinière attrape Joseph qui veut voler du saindoux pour le vendre au marché noir. Joseph est renvoyé. François et Julien qui ont fait du marché noir avec Joseph sont privés de sortie jusqu'à Pâques.
En classe, le professeur donne des nouvelles de la guerre. En ce moment, Doktor Muller de la Gestapo entre et veut savoir qui est Jean Kippelstein. Un Feldgendarme tire Bonnet par le bras. Muller informe les élèves qu'il faut faire ses bagages et se mettre en rang dans la cour. Moureau arrive à s'enfuir mais la Gestapo prend le trois élève juifs et le Père Jean. On apprend que Bonnet, Négus et Dupré sont morts à Auschwitz et le Père Jean est mort à Mauthausen.
 

Les personnages principaux

Les citations suivantes se réfèrent au scénario du film « Au revoir Les Enfants », indiqué dans la Bibliographie.

Julien

Déjà au début du film, on apprend que Julien est un garçon très doux. Il est difficile pour lui de se séparer de sa mère. Il pleure à la gare. Même dans le train, il pleure, et « Il y a de la douceur maintenant dans son expression » (p.9).
Mais il ne faut pas oublier que Julien a seulement douze ans. On peut conclure que Julien n'a pas une position très élevée parmi les autres élèves parce que « Les élèves se moquent de lui, mais le trouvent 'sympa'. » (p.11).
Quand Bonnet arrive, il commence directement à établir une relation avec lui. Il s'intéresse aux livres de Bonnet.
Généralement, on peut dire que Julien s'intéresse beaucoup aux personnes qui ne sont pas respectés par les autres. Par exemple, il parle avec Joseph et fait avec lui du marché noir. Les autres élèves embêtent Joseph (« Joseph est à terre au milieu d'un groupe d'élèves qui se moquent de lui et le font tomber chaque fois qu'il se relève », p. 66) et ils embêtent aussi Bonnet (« Bonnet se faire prendre son biscuit par Sagard, qui le met dans sa bouche, le lèche, puis le rend », p. 29).
Mais Julien ne fait pas ces jeux-là. On peut dire qu'il montre une attitude sociale envers les élèves. Aussi le Père Jean a reconnu cette qualité. Il lui demande d'aider Bonnet : « Soyez très gentil avec lui. Vous avez de l'influence sur les autres. Je compte sur vous. » (p. 45).
Cette qualité contribue peut-être à son désir de devenir prêtre. Mais le Père Jean dit : « À mon avis, vous n'avez aucune vocation pour la prêtrise. »
Alors, le Père Jean ne reconnaît pas les qualités de Julien et sa vocation.
Julien est aussi très curieux. Par exemple, il ouvre le casier de Bonnet et y trouve le livre avec le nom Kippelstein. Il veut aussi savoir l'origine de Bonnet et n'en démord pas.
En plus, il est très intelligent. Par exemple, il reconnaît que Bonnet ment quand il dit qu'il est né à Marseille et que sa mère est en zone libre.
Enfin, il se rend compte que Bonnet est juif. C'est pourquoi il veut savoir ce que c'est un « youpin », mais il apprend seulement qu'un juif ne mange pas de cochon.
Quand il remarque que Bonnet ne mange pas de cochon, il conclut que Bonnet est juif.
 

Bonnet

Il est nouveau à l'internat. Le Père Jean le cache parce que Bonnet est juif. Il est un orphelin parce qu'il ne sait pas où ses parents sont, peut-être déportés par les Allemands.
Alors, il doit affranchir des obstacles. Par exemple, les autres élèves lui jouent un mauvais tour (p.29). Les autres élèves ne refoulent pas, mais il ne s'occupent pas de lui.
Au début, il refuse l'amitié de Julien, il est timide. Il hésite d'avoir une relation avec les autres élèves parce qu'il a peur de se trahir. Il demande seulement à Bonnet « Comment tu t'appelles ? » (p. 13). En classe on apprend que Bonnet est très intelligent, il sait plus de choses que Julien. Le professeur dit que Julien a « de la compétition » (p. 56).
La peur des Allemands est toujours présente. Quand un soldat est dans la cour de l'internat pour se confesser, « Bonnet lève les yeux brusquement. » (p.19). Dans les vestiaires des bains-douches, il semble que la peur ait disparu. Mais elle n'a pas disparu comme nous voyons dans la scène 29 : Deux Allemands gentils veulent rattraper les deux garçons qui se sont trompés dans la forêt, mais Bonnet essaye de s'enfuir.
De plus en plus, il a confiance en Julien. Il lui parle de sa mère et n'arrive plus à mentir. Bonnet commence aussi à aider Julien. Quand Sagard remarque que Julien urine au lit, il le défend : « Bonnet est à ses côtés, deux contre tous les autres ».
Même à cette époque dangereuse, Bonnet reste religieux. Une nuit, il met débout deux bougies et commence à prier (p.52).
Quand même, personne (sauf Julien) ne remarque pas qu'il est juif.
À mon avis, il est très dangereux que le Père Jean ne lui donne pas la communion (p. 82), mais les autres pensent probablement qu'il est protestant comme il l'a dit aux bains-douches.
Quand il est dénoncé, il sait ce qui va se passer. C'est pourquoi il donne ses livres à Bonnet.
 

Joseph

Joseph, qui travaille à la cuisine de l'internat, est « malingre » parce qu'il a « une jambe plus courte que l'autre » (p.25). C'est pourquoi il n'est pas obligé de faire du service obligatoire en Allemagne, mais il a trouvé du travail à l'internat.
Comme Bonnet, il est en marge de la société. Les élèves l'embêtent (p. 66), mais ils font du marché noir avec lui. Mais les élèves le trompent : on ne lui donne pas l'argent promis (p. 25). Seulement Julien s'occupe de lui ; il parle avec lui et ne l'entraîne pas. Quand Joseph dit qu'il ne veut plus faire des « affaires » avec les autres (p. 26), Julien lui dit qu'il a de la confiture. Joseph n'arrive pas à se retirer du marché.
Peut-être a-t-il besoin de cet argent, mais on peut aussi dire que le marché est son seul divertissement.
Ici, il est supérieur, il a des choses que les autres veulent avoir, il n'est pas dépendant.
Dans l'amour il n'a pas de chance. Sa petite amie le quitte.
Quand il est attrapé par Mme Perrin, il dit que c'est elle qui vole (p. 100), mais le Père Jean ne fait rien. Elle but au travail, mais on ne la punit pas. C'est pour cette raison que Joseph trahit les autres élèves du marché noir. Peut-être pense-t-il qu'il peut se sauver, mais le Père Jean impose seulement une punition légère à ces élèves. Quoique le Père sache qu'il commet une injustice, il ne peut pas punir les élèves parce que les parents protesteraient. Il pense qu'il ne faut pas craindre la vengeance de Joseph. Il se trompe.
Une fois, Joseph veut avoir du pouvoir, il veut montrer qu'il est aussi important que les autres.
À mon avis, il ne sait pas qu'il est responsable pour la mort du Père Jean. Son intelligence ne suffirait pas pour se défendre, et elle ne suffit pas non plus à reconnaître les conséquences de son acte.
Au contraire, il pense qu'il a aidé les autres élèves : « T'es content ? Tu vas avoir des vacances. » (p. 118).
Peu après, il blame sa faute sur Julien, il dit que c'est la faute des autres parce qu'ils ont fait des affaires avec lui.
Alors, L. Malle nous montre que la dénonciation est faite par un homme peu intelligent, ni capable de calculer les conséquences et qui se venge d'une manière irresponsable.
Enfin, on peut dire que Joseph et le Père Jean sont des coupables et des victimes.
Cela montre qu'il y a toujours deux façons des ragarder la vérité : les « victimes » et les « bourreaux », comme le Père Jean dit (p. 82).
 

Comparaison des textes

Peut-on comparer les deux films ?

Louis Malle a fait deux films très différents : l'un traite d'un garçon jeune dans la police allemande, l'autre a pour sujet un garçon qui est élève à un internat. Comment comparer ces films ?
Premièrement, il est important que les deux films jouent dans la même année, en 1944, sous l'occupation allemande en France. Bien sûr, on pourrait dire que Lacombe Lucien veut montrer « le couple impossible » comme Gertrud Koch écrit (Peter W. Jansen, p. 96), mais il y a d'autres aspects.
Le même si on dit que Louis Malle avait des raisons différentes pour réaliser les films, il faut penser aux émotions de l'auteur. Celui-ci vivait sous l'occupation et il était lui-même à un internat comme Julien. À cause de cela, il a des souvenirs qu'il exprime dans tous les deux films. Ce qui se révèle, dans ses scénarios, c'est toujours l'expression de son intérieur.
On voit des parallèles aussi dans l'extérieur. Par exemple, dans le scénario de Lacombe Lucien comme dans Au revoir les enfants, il y a des personnages qui portent les mêmes noms : Hippolyte, Joseph, M. Muller.
Ça veut dire que Malle a certaines mémoires quand il entend ces noms. Le nom Muller par exemple est - pour un Français - symbolique pour un Allemand, peut-être.
Alors, si on demande si on peut comparer les films, je dis que oui. Dans tous les deux, Malle exprime ses émotions, ses mémoires au passé, s'il le veut par exprès ou non.
C'est pourquoi dans les paragraphes suivants, on trouve cette comparaison.
 

Le rôle de l'occupation

les Allemands

Malle nous présente une impression différenciée des Allemands. D'un côté, il y a les Allemands brutaux, marionnettes du système. Ils enlèvent Bonnet et le Père Jean, il donnent des ordres. M. Muller de la Gestapo par exemple ne traite pas Bonnet comme un homme, en vérité, il traite les élèves et le Père comme des animaux.
Cette image-là est l'idée quotidienne d'un « boche ».
Mais il y en a aussi d'autres. Le soldat qui veut enlever les Horn : il a ses ordres, et aide seulement. Mais il est assassiné, tiré à la mitraillette par Lucien. Cet homme a collaboré - certainement - mais il est aussi devenu une victime du système et du conflit personnel de Lucien.
Les bavarois qui ramènent Julien et Bonnet sont vraiment très gentils et un peu naïfs.
L'un est fier parce qu'il sait où l'internat est. Il dit que les bavarois sont aussi catholiques. Ça montre qu'il reconnaît des ressemblances entrent les Français et les Allemands. Il ne se sent pas insulté quand il est intitulé « boche », au contraire il répète ce mot.
On nous montre qu'il y a aussi des opportunistes dans l'armée. Le soldat ivre dans le restaurant qui dit aux miliciens de s'en aller utilise son pouvoir pour épater Mme Quentin.
 

les Collaborateurs

Dans Au revoir les enfants, Louis Malle décrit deux collaborateurs « officiels ». Ce sont les miliciens qui veulent faire M. Meyer quitter le restaurant. Ils sont strictes, ils veulent qu'il quitte le restaurant tout de suite. Ils ne veulent pas non plus suivre à l'Allemand et disent à Meyer : « On se retrouva ! » (Au revoir les enfants, p. 89). Quand François les insulte, ils disent qu'ils sont « au service de la France ». Alors, ils sont d'accord avec les idées des Nazis, ils pensent qu'ils aident la France.
L'attitude des collaborateurs dans le film Lacombe Lucien est le contraire de cette attitude. Betty par exemple collabore parce qu'elle veut travailler pour la Continentale. Elle dit :
« J'en ai assez, assez ! Il faut que je rentre à Paris ! Je dois voir Greven pour signer mon contrat avec la Continental !... Tu entends? » (Lacombe Lucien, p. 31)
Mais d'après Seidler, ce n'était pas l'attitude populaire. En effet, la majorité était d'accord avec les idées fascistes, comme les miliciens dans le film Au revoir les enfants.
C'est peut-être un problème français - ou plutôt européen - d'avouer que le peuple était d'accord avec le national-socialisme. Mais Louis Malle a réussi à montrer la situation française dans son deuxième film comme elle était, sans préjugés, sans se taire.

La résistance

Normalement, la résistance est bonne, elle represente une époque heroïque de la France
Mais Louis Malle ne représente pas cette attitude française dans Lacombe Lucien. En effet, la résistance est responsable pour que Lucien joigne les Allemands. À la fin du film, on apprend que la résistance a exécuté Lacombe. Malle a souvent reçu de la critique pour cela, mais c'est la vérité que la résistance a tué des collabos. Seidler écrit : « Bereits während der wilden Verfolgungen unmittelbar nach dem Abzug der deutschen Truppen kamen 10 519 Menschen zu Tode. Sie wurden ohne gerichtliches Verfahren erschlagen, erschossen, erhängt und ertränkt. » (Seidler, p. 22 et suivante)

(Déjà pendant les persécutions sauvages aussitôt après le départ des troupes allemands, 10519 hommes étaient morts. Ils étaient assommés, fusillés, pendus et noyés sans procédure judiciaire.) 2

Mais la résistance a été persécuté d'une brutalité-inhumaine dans le film, parce que Jean-Bernard et Lucien arrêtent M. Vaugeois, un médecin qui aide la résistance.
Dans son deuxième film, « Au revoir les enfants », il n'y a pas d'accusations contre la résistance. La résistance cache les juifs, elle essaie d'aider à survivre, mais elle doit payer - le Père Jean est mort à Mauthausen.
Il est intéressant que l'auteur trouve des raisons religieuses pour la résistance : Dans son sermon, le Père dit : « Mes enfants, nous vivons des temps de discorde et de haine... » (p.80)

Le contexte historique

Pendant l'occupation allemande, le gouvernement Vichy collaborait avec les Allemands. En France, il y avait aussi de l'antisémitisme et la persécution des juifs français. Pendant l'occupation, un juif n'était pas regardé comme un Français, mais comme un Juif. Dans un livre incendiaire publié en 1942, Gabriel Malglaive écrivait : « Veut-on démonter que le Juif n'est pas Français, qu'il n'est pas Allemand ?... Le Juif lui-même nous prouve surabondamment que pour vivre en France, il n'en est pas moins Juif, que vivant en Allemagne ou en Chine, il n'est ni Allemand ni Chinois ; il est reste un Juif. Rien qu'un Juif. » (Malglaive, p. 31) C'est pourquoi M. Muller de la Gestapo par exemple dit : « Ce garçon n'est pas un Français. Ce garçon est un juif. » (Au revoir les enfants, p. 111).
Quand l'histoire de Lacombe Lucien se déroulait, en Juin 1944, les alliés ont débarqué en Normandie. Dès ce jour, la libération de la France commençait. Il est tragique que Lucien entre dans la police allemande au moment où la guerre est presque finie.

Mais la persécution des « collabos » est vraie. (? Résistance). Seidler écrit :

« Aufgrund von Standgerichtsurteilen wurden nach dem September 1944 1325 Personen von der Résistance zu Tode gebracht. In einem Fall genügten 20 Minuten, um 19 Menschen zum Tode zu verurteilen, und zehn weitere Minuten um sie hinzurichten. Während der Besatzungszeit hatte die Untergrundorganisation 5000 Kollaborateure ermordet, den Großteil in den letzten Wochen vor der Befreiung » (Seidler, p. 23)

(À cause des jugements des cours martiales après le septembre 1944, 1325 personnes étaient tués par la résistance. Dans un cas, 20 minutes suffisaient pour condamner 19 hommes à mort, et dix autres minutes pour les exécuter. Pendant l'époque de l'occupation, la résistance avait tué 5000 collaborateurs, la majorité pendant les dernières semaines avant la libération.) 2

Alors, le rôle de la résistance après la guerre est très suspect. Il est impossible de faire des jugements justes en 20 minutes ! Ça veut dire que la résistance a aussi commis des injustices - comme les Allemands.
Aussi dans Au revoir les enfants la résistance commet une injustice : Le Père Jean renvoie Joseph et impose seulement une punition symbolique aux élèves.
À mon avis, il est courageux pour un réalisateur populaire comme Louis Malle de montrer ces sujets dans un film. Mais il lutte aussi contre l'oubli.
 

Comparaison de personnages analogues

Lucien - Joseph

Joseph et Lucien font des travaux inférieurs. Lucien doit nettoyer les pots à l'hôpital, Joseph aide dans la cuisine et reçoit des ordres par Mme Perrin.
Les deux avaient été déçus : La mère de Lucien vit avec un autre homme, dans la maison vivent des étrangers, même la résistance ne veut pas l'aider.
Joseph est renvoyé, il n'a pas d'avenir. Son amour est fini, alors il n'a rien à perdre.
En dénoncant des autres, les deux se vengent aux ennemis. Ils ne font pas cela parce qu'ils sont vraiment collabos, ils ne veulent pas aider les Allemands. Quand il font la trahison, ils ne peuvent pas retourner. Joseph parle avec les Allemands s'il est un ami : « C'est un ami ! » (Malle, Au revoir les enfants, p.118), Lucien habite chez la police allemande.
Quoiqu'il semble que Lucien veut se venger à la résistance, il ne le veut pas, il dénonce Peyssac par accident. Il voulait seulement aller en ville à l'hôpital, mais un homme de la police lui dit d'aller à l'Hôtel des Grottes. Il est fasciné de cette maison-là (Lacombe Lucien, p.18). Et on lui fait ivre, il se sent flatté (p.21), alors, il dénonce Peyssac.

Joseph et Lucien voient ses victimes. Lucien ne sait pas ce qu'il a fait (« Monsieur Peyssac, qu'est-ce que... » (p. 25), il a de la compassion pour Peyssac.
Mais Joseph est fier. Il dit à Julien « T'en fais pas. C'est que des juifs... » (Au revoir les enfants, p. 118).
Alors, Louis Malle nous montre deux types différents des dénonciateurs : Un dénonciateur par accident, l'autre un homme qui veut se venger, mais tous les deux d'un milieu mal aisé.
 

Bonnet - Horn

Bonnet est jeune, incapable de se cacher, alors il est caché par la résistance. Horn est adulte et trouve une possibilité de se cacher avec sa famille.
Bonnet est intelligent, son père était comptable et il lit beaucoup, il est toujours gentil.
Jonathan Rosenbaum le décrit comme ça : « In keeping with the more "enlightened," liberal brand of French anti-Semitism, which depicts Jews as cute, lovable, and exotic rather than venal and sinister, the featured victim is treated as a rare objet d'art rather than an ordinary kid. »

(Conforme à la façon de l'antisémitisme français, libérale et plus « éclairée », qui dépeint juifs comme subtils, aimables et exotiques d'autre part comme des juifs vénaux et sinistres, le victime présenté est traité comme un objet d'art rare, pas comme un enfant ordinaire. ) 2

Horn est tailleur, il est artisan, il ne fait pas un travail intellectuel. Il veut survivre, alors il collabore aussi avec la police parce qu'il taille pour Jean-Bernard et ses amis et lui donne aussi de l'argent. Mais il ne veut pas qu'on prenne sa fille. Il dit qu'elle est une « putain » parce qu'elle va avec Lucien.
Il ne montre pas une attitude religieuse comme Bonnet. Aussi, il est plus imprudent que Bonnet parce qu'il va en ville et demande à Lucien s'il peut l'aider à s'enfuir vers l'Espagne (p. 80).
Alors, Louis Malle nous montre deux types différents, mais il utilise aussi un cliché. C'est le cliché ou préjugé du juif intelligent. Bonnet est l'enfant parfait.
Mais Horn n'appartient pas au cliché. Il est aussi gentil, bien sûr, mais il ne symbolise certainement pas l'intelligence française.

Peyssac - Père Jean

Ils sont tous les deux dans la résistance et aussi professeurs. Cette ressemblance est frappante.
Louis Malle nous montre peut-être que la résistance était organisé par des intellectuels. Mais à mon avis, cela provient du passé de Louis Malle. Il était lui-même dans un internat catholique où des professeurs étaient dans la résistance. Un événement comme ça emporte la marque certainement, alors Louis Malle a choisi un professeur oragnisé dans la résistance.
En effet, Peyssac est moins important que le Père Jean.
Le Père Jean travaille dans la résistance parce qu'il pense qu'un chrétien doit aider, qu'il ne peut pas laisser faire les Nazis. C'est pourquoi il dit « Nous sommes entre les mains du Seigneur. » (Au revoir les enfants, p. 45).
Mais les deux font aussi la même faute : ils révèlent qu'il sont dans la résistance. Nous ne savons pas pourquoi Joseph sait que le Père est dans la résistance, mais il le sait. Il sait que le Père Jean cache des juifs, et Peyssac dit à Lucien qu'il est dans la résistance. S'ils n'avaient pas dit cela, ils ne seraient pas été dénoncés.

Le reflet des expériences de l'auteur

Dans un interview, Louis Malle a dit sur les expériences : « Le film, dès sa sortie, était l'objet de violentes discussions. Ses adversaires oubliaient, ou feignaient d'oublier, que le fascisme a toujours recruté ses hommes de main dans le «lumpen prolétariat», une loi historique que Marx et Engels ont été les premiers à dégager. On me reprochait aussi d'exposer la torpeur, la passivité des Français sous l'Occupation. Je me suis fait attaquer par un front commun de gaullistes et d'hommes de gauche pour qui la Résistance était toute la nation, et le reste une poignée de tarés. Ils veulent l'Histoire comme elle aurait dû être, et non comme elle a été.
On me disait: «Pourquoi avez-vous montré les collaborateurs, et pas les résistants?» Que pouvais-je répondre? J'avais fait un film sur les traîtres, pas sur les héros. Dans le détail, si on regarde bien le film, tout est là, et les différents portraits de gestapistes étaient une représentation authentique des situations politiques, économiques, sociales qui ont suscité la collaboration. L'un d'entre eux était noir, sacrilège! Bien sûr, nous ne l'avions pas inventé: plusieurs Martiniquais, chômeurs, affamés, s'étaient retrouvés dans la Gestapo. Pourquoi aurais-je censuré une information troublante? »
(Louis Malle par Louis Malle, pp. 49-50)
Alors, Louis Malle défend son film. Il dit qu'il a fait un film sur l'histoire vraie, pas sur l'histoire comme on la veut. Il fait clair que le film montre des traîtres. Il pense que le film est authentique, pas changé.
Comme j'ai dit déjà dans le paragraphe « Les Collaborateurs », ce n'est pas totalement correct, mais il nous montre certainement un côté importante de l'histoire. Et enfin, il nous montre que la majorité des Françaises n'était pas héroïque, et selon Seidler c'est vrai.
Aussi dans Au revoir les enfants, Louis Malle décrit l'histoire authentique parce qu'il était lui-même le garçon qui s'appelle Julien Quentin dans le film : « En 1944, j'avais onze ans et étais pensionnaire dans un collège catholique près de Fontainebleau. L'un de mes camarades, arrivé au début de l'année m'intriguait beaucoup. [...] À travers le regard de ce petit garçon qui me ressemble, j'ai essayé de retrouver cette première amitié... »
(L'Avant-scène cinéma 373, p.6)

Conclusion

Finalement, on peut dire que les deux films sont autobiographiques : L'un, Au revoir les enfants est autobiographique parce qu'il montre l'enfance individuel de Louis Malle et l'autre, Lucien Lacombe, est autobiographique parce qu'il montre le passé de la France, et Louis Malle est Français, ça veut dire qu'il montre l'histoire vraie de son pays. Il la montre comme il l'avait vue, pas comme le public veut la voir.
La différence est certainement qu'il n'y a pas modèle concret pour Lacombe Lucien, c'est un aperçu de toutes les « Luciens » qu'il y avait. Au revoir les enfants est une histoire concrète - bien sûr changée à cause de la mise en scène.
Mais la ressemblance des deux films est absolument claire. Ils montrent l'Histoire de la France au 20e siècle, les émotions et les destins de deux personnes de cette époque-là. Il n'y a pas de description plain des personnages, toujours profonde. Cela transforme les « types » généraux en « caractères » individuels, montre que l'histoire se déroule parce qu'elle est faite par des individus, pas par la masse.
Pour notre époque, les films sont importants parce qu'ils montrent qu'il y a un petit pas de se joindre à la droite sans le vouloir par exprès mais par accident. Ce danger est toujours existant, et il faut le connaître pour devenir immun. Il ne faut pas étouffer l'histoire.
En réalisant ces films, Louis Malle a fait partie de cette lutte, et c'est à nous de continuer cette lutte.
 
 
 

Annexe

Remarques

1 La Continental était une entreprise allemande qui produisait des films français pendant l'occupation
2 Traduction par l'auteur de cette « Facharbeit »
 

Bibliographie

Jansen, Peter W. u.a., Louis Malle. Reihe Film 34, München - Wien: Carl Hanser Verlag 1985

Malglaive, Gabriel, Juif ou Français, Editions C.P.R.N. (o.O.) 1942

Malle, Louis, Au revoir, les enfants, Stuttgart: Verlag Philipp Reclam Junior 1993

Malle, Louis & Patrick Modiano, Lacombe Lucien, Stuttgart: Ernst Klett Schulbuchverlag 1989

Malle, Louis, Louis Malle par Louis Malle. Avec le concours de Jacques Mallecoit, Paris: Editions de l'Athanor, 1979

Seidler, Franz W., Die Kollaboration 1939-1945, München-Berlin: F.A. Herbig Verlagsbuchhandlung 1995

Jonathan Rosenbaum, « Au revoir les enfants », en: Chicago Reader, http://onfilm.chireader.com/MovieCaps/A/AU/00578_AU_REVOIR_LES_ENFANTS.html

Images :

Images 1 et 2: Prises du film « Lacombe Lucien », Nouvelles Editions de Films (NEF), 1974

Images 3 et 4: Prises du film « Au revoir les enfants », Nouvelles Editions de Films, 1988

Image 5 : Prise du livre « Die Kollaboration », de l'Archive Bilddienst Süddeutscher Verlag

Image 6 : Prise du livre « Die Kollaboration », du Bundesarchiv de la R.F.A.

Images
 
Image 1- Lucien dénonce Peyssac Image 2 - Lucien rencontre Peyssac à la Police
Image 3- Les bavarois ramènent Julien et Bonnet  Image 4 - Julien regarde les soldats qui déportent Bonnet
Image 5 - « Membres maltraités de la milice française devant leurs cellules au Fort Montluc en chemin à la cour martiale » Image 6 - « Moquerie d'une Parisienne qui a la tête rasée en août 1944 à cause de la 'collaboration horizontale' »


Stand: 12.02.2001
© 2001 by Gereon Schüller, email@gereon.de
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(Certaines fautes grammaticalles et orthographiques ont été corrigées à l'aide de mon professeur.)
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